6 juin 2008
La Malédiction Du Crapaud Et Comment Elle Périt Dans Les Flammes
I can make fire breath I learned it as a lad My master told me I had prowess no one ever had ! I could conduct the light… I’d look away to her… She’d match my spit with spite I don’t know what her reasons were I fell in love with her My tongue is purple-black I lit a bluish rose… She carved a curse into my back ! I dance when beauty’s near I hop to taunts and jeers I sought out stony glens… Lovely ladies don’t come here I paint the rock with flame I burn and bruise my feet I spit, I’m naked, Ever-hungry, I forget to eat I stamp out flowers and I fill my ears with mud (That way the birdsong will not stir and agitate my blood) I stare at ugly things I suffer cuts and stings It’s been a happy, hopless, Curseless ten-years hermitting ! But then I smell the air And see her shrivelled there… And though my blood begins to jump and boil I don’t despair The curse is breathing flames That I could never name. I ask her, shaking, quaking Why the bloody hell she came ! She does not answer me Her eyes are withering ! The wind begins to bend her… Now my muscles start to sing ! I clasp her desperately And we jump fifty feet ! Am I the very toad That used to hop along her street ? I fell in love with her My tongue is purple-black I light a bluish rose And heap the flames upon our backs… |
Je suis capable de cracher des flammes
Je l'ai appris comme un garçon Mon maître m'a dit Que je possédais là une prouesse qu'aucun n'avait ! J'étais capable de maîtriser mes flammes... J'ai tourné mon regard vers elle... Elle rivalisa mon cracha avec malveillance Je ne sais pas quelles étaient ses raisons Je suis tombé amoureux d'elle Ma langue est pourpre J'ai attisé une rose bleuâtre... Elle m'a jeté une malédiction dans mon dos ! Je danse quand la belle est proche Je sautille de sarcasmes et de railleries J'ai déniché une vallé étroite et rocailleuse... Les jolies demoiselles ne viennent jamais ici Je peins la pierre de mes flammes Je brûle et abîme mes pieds Je crache, je suis nu, Toujours affamé, j'oublie de me nourrir Je piétine les fleurs et remplie mes oreilles de boue (Ainsi le chant des oiseaux ne remuera et n'agitera pas mon sang) Je regarde fixement de vilaines choses Je souffre de coupures et de piqûres Ce fut un heureux ermitage de dix ans Sans haine, sans malédiction ! Mais alors je respire l'air Et je l'aperçois là, toute ratatinée... Et bien que mon sang commence à trépigner et à frémir Je ne désespère pas La malédiction respirait les flammes D'une manière que je ne pouvais décrire Je lui demande, tout tremblant Pourquoi diable était-elle venue ! Elle ne me répond pas Ses yeux sont foudroyants ! Le vent commence à la plier... Maintenant mes muscles commencent à chanter ! Je la serre desespéremment contre moi Et nous nous élevons de cinq mètres ! Suis-je le véritable crapaud Habitué à sautiller le long de sa rue ? Je suis tombé amoureux d'elle Ma langue est pourpre J'attise une rose bleuâtre Et nous embrase de flammes... |
— The Toad Curse and How It Perished In Flames, Cinema Strange —
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