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Bitter thoughts...

21 mai 2009

La Dame de Shalott

Lie Down and Die by Buscetta

She's locked up with a spinning wheel
She can't recall what it was like to feel
She says "This room's gonna be my grave
And there's no one who can save me"
She sits down to her colored thread
She knows lovers waking up in their beds
She says "How long can I live this way
Is there no one I can pay to let me go
'Cause I'm half sick of shadows
I wanna see the sky
Everyone else can watch as the sun goes down
So why can't I

And it's raining
And the stars are falling from the sky
And the wind
And the wind I know it's cold
I've been waiting
For the day I will surely die
And it's here
And it's here for I've been told
That I'll die before I'm old
And the wind I know it's cold"

She looks up to the mirrored glass
She sees a handsome horse and rider pass
She says "This man's gonna be my death
'Cause he's all I ever wanted in my life
And I know he doesn't know my name
And that all the girls are all the same to him
But still I've got to get out of this place
'Cause I don't think I can face another night
Where I'm half sick of shadows
And I can't see the sky
Everyone else can watch as the tide comes in
So why can't I

And it's raining
And the stars are falling from the sky
And the wind
And the wind I know it's cold
I've been waiting
For the day I will surely die
And it's here
And it's here for I've been told
That I'll die before I'm old
And the wind I know it's cold

But there's willow trees
And little breezes, waves, and walls, and flowers
And there's moonlight every single night
As I'm locked in these towers
So I'll meet my death
But with my last breath I'll sing to him I love
And he'll see my face in another place"

And with that the glass above her
Cracked into a million bits
And she cried out "So the story fits
But then I could have guessed it all along
'Cause now some drama queen is gonna write a song for me"
She went down to her little boat
And she broke the chains and began to float away
And as the blood froze in her veins
She said "Well then that explains a thing or two
'Cause I know I'm the cursed one
I know I'm meant to die
Everyone else can watch as their dreams untie
So why can't I

And it's raining
And the stars are falling from the sky
And the wind
And the wind I know it's cold
I've been waiting
For the day I will surely die
And it's here
And it's here for I've been told
That I'll die before I'm old
And the wind I know it's cold"
Elle est enfermée seule avec un rouet
Elle ne peut se souvenir ce que c'était que sentir
Elle dit "Cette chambre sera ma tombe
Et il n'y a personne qui puisse me sauver"
Elle s'assoit et retourne à son tissu magique
Elle imagine des amants se réveillant dans leurs lits
Elle dit "Combien de temps encore vais-je vivre ainsi
N'y a-t-il personne que je puisse payer pour me sortir de là
Car j'en ai plus qu'assez de l'obscurité
J'aimerais voir le ciel
Tout le monde peut voir le soleil qui se couche
Et pourquoi pas moi

Et il pleut
Et les étoiles tombent du ciel
Et ce vent,
Et ce vent que je connais est si froid
J'ai attendu longtemps
Le jour où j'allais sûrement mourir
Et c'est ici,
Et c'est ici qu'on m'avait annoncé
Que j'allais mourir avant que je ne sois vieille
Et ce vent que je connais est si froid"

Elle lève un regard vers le miroir de glace
Elle aperçoit un grand et beau cavalier passer
Elle dit "Cet homme sera ma mort
Car il est tout ce que j'ai toujours voulu avoir dans ma vie
Et je sais bien qu'il ne connaît pas mon nom
Et que toutes les filles sont, à ses yeux, toutes les mêmes
Mais je dois toujours essayer de sortir de cet endroit
Car je ne pense pas pouvoir tenir une nuit de plus ici
Où j'en ai plus qu'assez de l'obscurité
Mais je ne peux pas voir le ciel
Tous les autres peuvent contempler la marée qui monte
Et pourquoi pas moi

Et il pleut
Et les étoiles tombent du ciel
Et ce vent,
Et ce vent que je connais est si froid
J'ai attendu longtemps
Le jour où j'allais sûrement mourir
Et c'est ici,
Et c'est ici qu'on m'avait annoncé
Que j'allais mourir avant que je ne sois vieille
Et ce vent que je connais est si froid

Mais il y a des saules pleureurs
Et de petites brises, des vagues, des murs et des fleurs
Et chaque nuit, il y a le clair de lune
Et moi qui suis enfermée dans cette tour
J'irais donc vers ma propre mort
Mais avec mon dernier soupir, je lui chanterai mon amour
Et il verra alors mon visage dans un autre endroit"

C'est alors que la glace au-dessus d'elle
Se brisa en mille morceaux
Et elle cria "Ainsi l'histoire s'éclaircit
Mais alors j'aurais pu tout deviner depuis le début
Car à présent, une reine du théâtre va m'écrire une chanson"
Elle descendit vers sa petite barque
Elle rompit les chaînes et commença à flotter au loin
Et tandis que son sang se glace dans ses veines
Elle dit "Bien, cela explique une chose ou deux
Car je sais que je suis maudite
Je sais que mon destin et de mourir
Tous les autres peuvent voir leurs rêves se réaliser
Et pourquoi pas moi

Et il pleut
Et les étoiles tombent du ciel
Et ce vent,
Et ce vent que je connais est si froid
J'ai attendu longtemps
Le jour où j'allais sûrement mourir
Et c'est ici,
Et c'est ici qu'on m'avait annoncé
Que j'allais mourir avant que je ne sois vieille
Et ce vent que je connais est si froid"



Shalott, Emilie Autumn —

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29 janvier 2009

Genuine, une Incroyable Revue

Hazy Afternoon by Toadychan

A young man on a sofa is laying
Two strangers by the door and one is knocking
The man stands and opens the great wooden door
The one who knows the host tells the other visitor:

« Since he finished his last work
Percy’s gone wild and casts strange lurks
Like a mad man who went too far
His oil is the cause let’s take it afar ! »


An old man with a top hat and a dark walking stick
Gets through the wooden door and says without a trick
« I want to buy the portrait of this old heroine.
– I’ll never sell this one, not even to a king !
»

« Since he finished his last work
Percy’s gone wild and casts strange lurks
Like a mad man who went too far
His oil is the cause let’s take it afar ! »


All eve long young ones tried to convince him
To let the old man by this sale enrich him
The talks are loud and words are high
« Nothing to do but leave him tonight »

All alone the painter stares at his work
There’s a woman face with dark and long hair
He falls asleep and the portrait comes alive
And dressed with black ribbons lays by his side... 
 
Sur un canapé, est allongé un jeune homme
Deux étrangers sont sur le seuil et frappent à la porte
L'homme se lève et ouvre la grande porte de bois
Celui qui connaît l'hôte s'adresse à l'autre visiteur :

« Depuis qu'il a terminé sa dernière œuvre
Percy est devenu sinistre et lance d'étranges menaces
Comme un homme fou qui a dépassé les limites
C'est à cause de sa toile, il faut la lui confisquer !
»

Un vieil homme avec un chapeau haut de forme et une vieille canne
Passe la porte en bois et dit sans la moindre astuce
« J'aimerais acheter le portrait de cette vieille héroïne.
– Pour rien au monde je ne la vendrais, même pas à un roi ! »


« Depuis qu'il a terminé sa dernière œuvre
Percy est devenu sinistre et lance d'étranges menaces
Comme un homme fou qui a dépassé les limites
C'est à cause de sa toile, il faut la lui confisquer ! »


Toute la soirée, le plus jeune tenta de le convaincre
Pour laisser le viel homme l'enrichir par cette vente
Les paroles sont fortes et les mots sont importants
« Il n'y a rien à faire, quittons le cette nuit. »

À nouveau seul, le peintre retourne à son travail
Il y a le visage d'une femme, aux longs cheveux noirs
Il sombre dans le sommeil et le portrait prend vie
Habillée avec des rubans noirs, elle s'allonge à ses côtés...
 



Genuine, A Fantastic Revue, Katzenjammer Kabarett —

18 janvier 2009

La Foule Autour

Abandoned House by Vonjuntz

What has he done in his room for three days ?
Lost and silent, no one here dares say
If he lives, if he's dead...
« He may have left away ! »

From time to time, from the door a sound comes
Like a broken glass from the unknown
Then a scream... Oh ! What a voice !
« I was wrong, he's not gone ! »
The mayor comes with his brand new outfit
And knocks at the door with strength and passion
« Hey Percy please get out !
I can't live without your advice ! »


« Sometimes drunk, sometimes dumb
He's the fool in our landscape !
See the mess he has caused
I shall beat him if he shows out
! »

A peasant comes with a torch in his hands
Bright red fire of hate and anger
And sets fire on the door
« He's a rabbit ! He shall get out ! »
The crowd around starts to whisper
About the door and about the fire
About how Percy's lost his dreams
And the mayor rushes through the door and the wall of flames
Hurry steps to the young man's bedroom
« Are you sick ? Are you deaf ?
Get your way out through the flames !
Hey Percy please get out !
I can't live without your advice ! »


The young man stands and flees his home
Leaves behind his only friend
« See how cruel he is now
I shall kill him if he comes back ! »
Qu'a-t-il donc fait dans sa chambre depuis trois jours ?
Perdu et silencieux, personne ici n'ose dire
S'il est en vie, ou s'il est mort...
« Si ça se trouve il est parti ! »

De temps en temps, un son venait de la porte
Comme un verre brisé par l'inconnu
Et là un cri... Oh ! Quelle voix !
« J'avais tort, il n'est pas parti ! »
Le maire arrive alors dans son tout nouveau costume
Et frappe à la porte avec vigueur et passion
« Percy je vous en supplie sortez donc !
Je ne peux pas vivre sans vos conseils ! »


« Parfois ivre, parfois muet
C'est l'idiot de notre paysage !
Regardez le bordel qu'il a causé
Je devrais le battre s'il sort d'ici ! »


Un paysans arrive avec une torche à la main
D'un feu rouge plein de haine et de colère
Et met le feu à la porte
« Il est comme un lapin ! Il devras bien sortir ! »
La foule autour commence à chuchoter
À propos de la porte, à propos de l'incendie
Et comment Percy perda tous ces rêves
Le maire se précipite vers la porte et le mur de flammes
Se hattant vers la chambre du jeune homme
« Êtes-vous malade ? Êtes-vous sourd ?
Sortez donc de là et traversez les flammes !
Percy je vous en supplis sortez !
Je ne peux pas vivre sans vos conseils ! »


Le jeune homme se lève et s'enfuis de sa maison
Abandonnant derrière lui ses seuls amis
« Voyez comme il est devenu cruel
Je devrais l'abattre s'il revient ! »



The Crowd Around, Katzenjammer Kabarett —

22 décembre 2008

Penser à l'Angleterre

IssIz Yagmurlarda... by Emekuc

In the grip of a winter came, love and greed
Insane with faith, I took the driving front seat
In the lowlight comfort of Berlin streets
The calm from emptiness duetted with my body heat

I was alone at the front line
The message I was told was to try and find
The joy of a lifetime

I just can't think of England
I can't see the picture
I’m still running from the fire, the fire

In the twilight hours of nervous rest
I bought the beast before believing the threats
In a foreign field I cut all regrets
But the poisoned stories just repeat themselves in fucked-up mess

I was alone for the first time
The message I was told was to try and find
The joy of a lifetime

I just can't think of England
I can't see the picture
I'm still running from the fire, the fire

I just can't think of England...
Can't see the picture
Aaaahh…
Can't see the picture
Aaaahh…
Can't see the picture
Dans l'étreinte d'un hiver venu, plein d’amour et de cupidité
Furieux avec la confiance, je pris le volant de la voiture
Dans le confort des lumières des rues de Berlin
Le calme profond était uni avec la chaleur de mon corps

J'étais seul au front
Le message qui m'a été délivré était d'essayer et de trouver
La joie d'une vie…

Je ne peux pas penser à l'Angleterre
Je ne peux pas voir les images
Je continue de fuir l'incendie, l'incendie...

Dans les heures de crépuscules d'un repos nerveux
J'ai acheté la bête avant de croire ses menaces
Dans un champ inconnu, j'ai découpé tous regrets
Mais les histoires ennuyeuses se répètent dans un foutu désordre

J'étais seul pour la première fois
Le message qui m'a été délivré était d'essayer et de trouver
La joie d'une vie...

Je ne peux pas penser à l'Angleterre
Je ne peux pas voir les images
Je continue de fuir l'incendie, l'incendie...

Je ne peux pas penser à l'Angleterre...
Je ne peux pas voir les images
Aaaahh…
Je ne peux pas voir les images
Aaaahh…
Je ne peux pas voir les images



Think of England, IAMX —

12 décembre 2008

Et si...

Storm by TrixyPixie

Here you sit on your high-backed chair
Wonder how the view is from there
I wouldn't know 'cause I like to sit
Upon the floor, yeah upon the floor
If you like we could play a game
Let's pretend that we are the same
But you will have to look much closer
Than you do, closer than you do

And I'm far too tired to stay here anymore
And I don't care what you think anyway
'Cause I think you were wrong about me
Yeah what if you were, what if you were

And what if I'm a snowstorm burning
What if I'm a world unturning
What if I'm an ocean, far too shallow, much too deep
What if I'm the kindest demon
Something you may not believe in
What if I'm a siren singing gentlemen to sleep

I know you've got it figured out
Tell me what I am all about
And I just might learn a thing or two
Hundred about you, maybe about you
I'm the end of your telescope
I don't change just to suit your vision
'Cause I am bound by a fraying rope
Around my hands, tied around my hands

And you close your eyes when I say I'm breaking free
And put your hands over both your ears
Because you cannot stand to believe I'm not
The perfect girl you thought
Well what have I got to lose

And what if I'm a weeping willow
Laughing tears upon my pillow
What if I'm a socialite who wants to be alone
What if I'm a toothless leopard
What if I'm a sheepless shepherd
What if I'm an angel without wings to take me home

You don't know me
Never will, never will
I'm outside your picture frame
And the glass is breaking now
You can't see me
Never will, never will
If you're never gonna see

What if I'm a crowded desert
Too much pain with little pleasure
What if I'm the nicest place you never want to go
What if I don't know who I am
Will that keep us both from trying
To find out and when you have
Be sure to let me know

What if I'm a snowstorm burning
What if I'm a world unturning
What if I'm an ocean, far too shallow, much too deep
What if I'm the kindest demon
Something you may not believe in
What if I'm a siren singing gentlemen to sleep...
Assis là, sur ta chaise à haut dossier
Tu me demandes comment est la vue d'ici
Mais je ne peux pas te répondre car j'aime m'assoire
À même le sol, oui à même le sol
Si tu veux, on pourrait jouer à un jeu
Faisons semblant d'être les mêmes
Mais tu vas devoir me regarder de plus près
Bien plus près encore que tu ne le fait

Je suis beaucoup trop fatiguée pour rester ici
Et je me fiche de ce que tu penses de toute manière
Car je pense que tu avais tort à propos de moi
Oui tu avais tort, tu avais bien tort

Et si j'étais une tempête de neige ardente
Et si j'étais un monde qui avait cessé de tourner
Et si j'étais un océan, loin d'être peu profond, mais trop profond
Et si j'étais le plus adorable des démons
Quelque chose qui te paraîtrait impossible
Et si j'étais une sirène endormant les hommes par mon chant

Je sais très bien que tu as tout compris
Dis-moi tout, sur ce que je suis
Et je devrais juste apprendre une chose ou deux
Voire des centaines sur toi, peut-être à propos de toi
Je suis au bout de ton télescope
Mais je ne changerais pas juste pour m'adapter à ton regard
Car je suis liée par une corde effilée
Autour de mes mains, attachée autour de mes mains

Et tu fermes les yeux quand je t'annonce que je te quitte
Et poses tes mains sur tes deux oreilles
Car tu ne peux pas supporter le fait
Que je ne sois pas la fille parfaite de tes rêves
Mais qu'ai-je donc à y perdre

Et si j'étais un saule pleureur
Riant de larmes sur mon oreiller
Et si j'étais une mondaine qui désire être seule
Et si j'étais un léopard sans la moindre dent
Et si j'étais un berger sans son troupeau
Et si j'étais un ange sans ailes pour rentrer à la maison

Tu ne me connais pas
Non tu ne me connais pas
Je suis hors du cadre de la photo
Et la glace est maintenant brisée
Tu ne peux pas me voir
Non tu ne peux pas me voir
Tu ne me verras même jamais

Et si j'étais un désert envahi
Trop de douleur avec de si petits plaisirs
Et si j'étais l'endroit le plus jolie où tu n'as jamais voulu aller
Et si je suis incapable de savoir qui je suis
Cela nous retiendra-t-il de la tentation
D'en découvrir plus et quand tu l'auras découvert
Souviens toi de me le rappeler

Et si j'étais une tempête de neige ardente
Et si j'étais un monde qui avait cessé de tourner
Et si j'étais un océan, loin d'être peu profond, mais trop profond
Et si j'étais le plus adorable des démons
Quelque chose qui te paraîtrait impossible
Et si j'étais une sirène endormant les hommes par mon chant...



What If, Emilie Autumn —

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29 novembre 2008

La Sérénade du Requin

36 by Illeg4le

I am a shark
I've got to keep moving
And if I don't move I will die
If you hold me here
I'll just disappear

Won't I ? Won't I ?

Deep in my dark
And down in my cold
With nothing to feel
And nothing to hold
If you hold me here
I'll just disappear

Won't I ? Won't I ?

Just like a shark I will tear you apart
You won't even know what you did
I'll try to spare you the pain of my jaws
But it's just in my nature to rip and to shred

Pretty white teeth
In pretty white rows
Eyes open wide
Even while in repose
If you hold me here
I'll just disappear

Won't I ? Won't I ?

Je suis un requin
Je ne doit pas cesser d'avancer
Car si je m'arrête je risque de mourir
Si tu me maintiens ici
Je vais juste disparaître

N'est-ce pas ? N'est-ce pas ?

Au plus profond de moi-même
Et au plus profond de ma froideur
Sans le moindre sentiment
Et sans la moindre chose à tenir
Si tu me maintiens ici
Je vais juste disparaître

N'est-ce pas ? N'est-ce pas ?

Comme un requin je vais te déchirer en morceaux
Tu ne saura même pas ce que tu as fait
Je vais tenter de t'épargner la douleur de mes dents
Mais c'est dans ma nature de lacérer et de déchiqueter

Jolies petites dents blanches
Dans de jolies petites lignes blanches
Des yeux grands ouverts
Même en étant au repos
Si tu me maintiens ici
Je vais juste disparaître

N'est-ce pas ? N'est-ce pas ?


Shark Serenade, Vermillion Lies —

5 octobre 2008

Hantée par tes Propres Pensés


I lock the door and I check it twice
Before I climb the stairs
I see you lurking down below
Underneath the streetlight's glare
Your footsteps approaching
A shadow cloaks the room
I revel in this nightmare
But I keep waking up too soon...

'Cause over and over again
I keep imagining
And over and over again
I fear it's true
Over and over again
Am I still haunted
Haunted by the thought of you

Your dark eyes peering
Through the wallpaper's design
You live in all the constellations
Or have I lost my mind
In the bottom of a bottle
Reflected in a spoon
I feel you right behing me
But did I just turn around to soon...

Do you believe in Destiny ?
Or are you merely testing me ?

J'ai vérouillé la porte et vérifié deux fois
Avant de monter les escaliers
Je t'aperçois caché en contre-bas
Sous la clarté du lampadaire
Tes pas se rapprochent
Une ombre recouvre la pièce
Je me réjouis de ce cauchemar
Mais je reste éveillée trop tôt...

Car maintes et maintes fois
Je continue d'imaginer
Et maintes et maintes fois
Je crains que cela soit réel
Maintes et maintes fois
Suis-je toujours hantée
Hantée par tes propres pensés

Tu m'observes de tes yeux noirs
À travers les motifs du papier peint
Tu demeures dans toutes les constellations
Ou bien suis-je devenue folle
Dans le fond d'une bouteille
Reflété dans une cuillère
Je te sens juste derrière moi
Mais je me suis retournée trop tôt...

Crois-tu en le Destin ?
Ou es-tu simplement en train de me tester ?


Haunted by the Thought of You, Jill Tracy —

2 août 2008

Lamentation Pour Une Usine De Jouets

Once upon a time
On the assembly line
Ran my brilliant designs
Made of plastic

Then the factory called me
Said “We are appalled we feel
Your new designs are too drastic.


What ? Babies with buzz saws ?
These bankers in charge
They lacked vision and imagination.

Challenge me, will you ? Well, I’ll show you all !
I’ll see to it this wretched company falls.
I’m not just some nobody here doing time
You fat bastards need me and my brilliant mind !

And so…they fired me.

All through the night
As I wept, I packed my explosives

Dollies with knives
And gasoline filled super-soakers

Deep within my mind
My revenge grew ever corrosive

I invaded the building with my army of toys
As a fire rang out with a deafening noise, I screamed
I am the nightmare that crushes your dreams
I’m the greatest creator this world’s ever seen !


Cackle as the fire crackles
As the toys attack ‘em till they all fall down.

Climbing to the top, I hear a helicopter
Talking to me as the cops surround

Every corner of the factory
Gasoline. It’s either them or me
Them or me !
To infinity !
To insanity !

All through the night
As I laughed, I set off my explosives

*screaming*

But alas I was detained
And they labeled me criminally insane.

Il était une fois
Une chaîne d'assemblage
Où couraient mes sublimes créations
Faites de plastique

L'usine m'avait alors appelé
Et m'a dit : “Nous somme épouvantés, nous trouvons
Vos nouvelles créations trop violentes.


Quoi ? Des bébés avec des scies qui bourdonnent ?
Ces banquiers responsables
Manquaient vraiment de vision et d'imagination.

Vous osez me défier ? Eh bien je vais vous montrer à tous !
Je vais me charger de faire sombrer cette misérable usine.
Je ne suis pas un simple ouvrier qui fait ses heures
Pauvres types ! Vous avez besoin de moi et de mon intelligence !

Et alors... ils m'ont renvoyé.

Oh, toute la nuit
Je me suis mis à ranger mes explosifs en pleurant

Des poupées avec des couteaux
Et de l'essence remplissait mes Super-soakers*

Tout au fond de mon esprit
Ma revenge grandissait toujours aussi destructrice

J'ai envahis le batîment accompagné de mon armée de jouets
Comme un feu qui retentit avec un bruit assourdissant, j'ai hurlé
“Je suis le cauchemar qui écrase vos rêves
Je suis le plus grand créateur que ce monde ait jamais connu !”


Caquetant tandis que le feu crépite
Tandis que mes jouets les attaquent jusqu'à ce qu'ils tombent tous.

Grimpant au sommet, j'entend un hélicoptère
Qui me parle alors que les flics m'encerclent

Chaque recoin de l'usine
Essence. C'est eux ou moi
Eux ou moi !
À l'infini !
À la folie !

Oh, toute la nuit
J'ai largué mes explosifs en riant

*hurlement*

Mais hélàs, je me suis fait prendre
Et ils me condamnèrent comme fou et criminel.

Lament for a Toy Factory, Dr Steel —

30 juin 2008

Le Baiser du Chasseur

It's a sad story about a deer and a man

A romantic scene from a lullaby
In a clearing green, where his eyes met mine
I was frozen motion. Oh! His bow was raised
Then the fleeting notion-that my life he'd save

But I saw it coming, flying through the air
Feathered backside humming. Miss me, hit me where
Where it will only hurt me, not a mortal wound
Leave me lying dirty, someone would find me soon

I have never been like this before
Felt my body sinking to the grassy floor
I have never known a love like this
Felt the flaming arrows of the Hunter's Kiss

My life is not mine
Like a dog or a wife
He has taken his time
He has taken my life

I could see the steaming of his cloudy breath
No, I was not dreaming
I was next to death
As I lay there twitching, then my legs he tied
There was nothing missing on the day I die
C'est la triste histoire d'un cerf et d'un homme

Une scène romantique, d'une berceuse
Dans une clairière verdoyante, où ses yeux rencontrèrent les miens
J'étais glacée d'émotion. Oh ! Il avait levé son arc
Alors il sauva l'idée éphèmère qu'était ma vie

Mais je le vis arriver, volant dans les airs
Les plumes en arrière en fredonnant. Manque moi, frappe moi là
Là où ça ne fera que m'érafler, pas une blessure mortelle
Laisse moi par terre dans la boue, quelqu'un me trouvera bientôt

Je n'ai jamais été comme ça auparavant
Sentir mon corps s'enfonçant dans l'herbe
Je n'ai jamais connu un tel amour
Sentir les flèches enflammées du baiser du chasseur

Ma vie ne m'appartient pas
Comme un chien ou une femme
Il avait pris son temps
Il avait pris ma vie

Je pouvais voir la vapeur de son haleine
Non je n'étais pas en train de rêver
J'étais à deux doigts de la mort
Allongée tel quel, prise de crispations, alors il m'attacha les jambes
Il n'y avait rien qui puisse manquer le jour de ma mort

Hunter's Kiss, Rasputina —

6 juin 2008

La Malédiction Du Crapaud Et Comment Elle Périt Dans Les Flammes

      
I can make fire breath
I learned it as a lad
My master told me
I had prowess no one ever had !

I could conduct the light…
I’d look away to her…
She’d match my spit with spite
I don’t know what her reasons were

I fell in love with her
My tongue is purple-black
I lit a bluish rose…
She carved a curse into my back !

I dance when beauty’s near
I hop to taunts and jeers
I sought out stony glens…
Lovely ladies don’t come here

I paint the rock with flame
I burn and bruise my feet
I spit, I’m naked,
Ever-hungry, I forget to eat

I stamp out flowers and I fill my ears with mud
(That way the birdsong will not stir and agitate my blood)

I stare at ugly things
I suffer cuts and stings
It’s been a happy, hopless,
Curseless ten-years hermitting !

But then I smell the air
And see her shrivelled there…
And though my blood begins to jump and boil
I don’t despair

The curse is breathing flames
That I could never name.
I ask her, shaking, quaking
Why the bloody hell she came !

She does not answer me
Her eyes are withering !
The wind begins to bend her…
Now my muscles start to sing !

I clasp her desperately
And we jump fifty feet !
Am I the very toad
That used to hop along her street ?

I fell in love with her
My tongue is purple-black
I light a bluish rose
And heap the flames upon our backs…
Je suis capable de cracher des flammes
Je l'ai appris comme un garçon
Mon maître m'a dit
Que je possédais là une prouesse qu'aucun n'avait !

J'étais capable de maîtriser mes flammes...
J'ai tourné mon regard vers elle...
Elle rivalisa mon cracha avec malveillance
Je ne sais pas quelles étaient ses raisons

Je suis tombé amoureux d'elle
Ma langue est pourpre
J'ai attisé une rose bleuâtre...
Elle m'a jeté une malédiction dans mon dos !

Je danse quand la belle est proche
Je sautille de sarcasmes et de railleries
J'ai déniché une vallé étroite et rocailleuse...
Les jolies demoiselles ne viennent jamais ici

Je peins la pierre de mes flammes
Je brûle et abîme mes pieds
Je crache, je suis nu,
Toujours affamé, j'oublie de me nourrir

Je piétine les fleurs et remplie mes oreilles de boue
(Ainsi le chant des oiseaux ne remuera et n'agitera pas mon sang)

Je regarde fixement de vilaines choses
Je souffre de coupures et de piqûres
Ce fut un heureux ermitage de dix ans
Sans haine, sans malédiction !

Mais alors je respire l'air
Et je l'aperçois là, toute ratatinée...
Et bien que mon sang commence à trépigner et à frémir
Je ne désespère pas

La malédiction respirait les flammes
D'une manière que je ne pouvais décrire
Je lui demande, tout tremblant
Pourquoi diable était-elle venue !

Elle ne me répond pas
Ses yeux sont foudroyants !
Le vent commence à la plier...
Maintenant mes muscles commencent à chanter !

Je la serre desespéremment contre moi
Et nous nous élevons de cinq mètres !
Suis-je le véritable crapaud
Habitué à sautiller le long de sa rue ?

Je suis tombé amoureux d'elle
Ma langue est pourpre
J'attise une rose bleuâtre
Et nous embrase de flammes...

The Toad Curse and How It Perished In Flames, Cinema Strange —

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Bitter thoughts...
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